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y'a pas d'mal à s'faire du bien - Page 6

  • Aigues-Mortes, mais pas de faim !

    A l’approche de la Camargue, mercredi soir, j’ai eu une pensée émue en voyant les directions d’Avignon et Arles. Il est presque 22h quand nous partons à la recherche d’un restaurant encore ouvert dans Aigues-Mortes. Le patron de l’hôtel nous a dit « Dépêchez-vous ». Pas le temps de réfléchir donc, j’avise sous les arcades (d’où son nom), un restaurant ouvert, saute de la voiture pour vérifier qu’ils servent encore, mmm, il fait chaud à l’intérieur, un feu flambe dans la cheminée de pierre, je vérifie quand même l’éventail des prix sur la carte qui est prometteuse, me gare et nous entrons. A l’intérieur, 2 couples.

    Je n’ai pas précisé. Ce soir-là, nous avions décidé de manger léger. J’opte pour le menu, oubliant mes bonnes résolutions. Hé, merde quoi, en Camargue, on bouffe pas de la salade verte !!!

    J’opte pour une soupe de poissons maison. Servie à la soupière, s’iou plaît, avec croutons et rouille.

    Mais avant ça, un jeune serveur nous apporte une mise-en-bouche : une verrine de mousse de betteraves à l’huile d’olive avec filet d’anchois sur toast, posé sur la verrine. Une pensée pour Oh ! et Lancelot qui m’auraient sans aucun doute filé leur part.

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    La soupe est divine et la serveuse nous en propose une nouvelle louchée. Ma collègue s’arrêtera là. Moi je continue avec la suite du menu, bien sûr. Je renonce à la côte de taureau rôtie (miam) et choisis une galette de ris d’agneau aux légumes, sauce crémeuse aux champignons, parfaite. Raisonnable, quand même, non ?

    Et puis, en dessert, une brochette d’ananas sur une  mousse de noix de coco, sauce pain d’épice. Là, E. ne résiste pas et picore dans mon assiette. L’ananas est juste caramélisé, la mousse de coco très parfumée.

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    Quand c’est fini, ça continue, le charmant serveur pose devant nous une dernière douceur : une verrine étroite (heureusement !) contenant une crème au chocolat accompagnée d’un physalis façon pomme d’amour.

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    Le restaurant s’est vidé, je bavarde avec la serveuse, fort sympathique. Le service était chaleureux, parfait, la grande classe avec ramassage des miettes avant le dessert, et la cuisine d’une fraîcheur exquise.

    Les Arcades,c’est 23 boulevard Gambetta à Aigues-Mortes, donc (y’a même une recette sur leur site)

    Le lendemain, au petit-déjeuner, le patron de l’hôtel me demande où nous avons dîné. « Ah, les Arcades, ah oui, c’est une très bonne table ».

    Nos stagiaires ne nous accompagnent pas pour le déjeuner, nous choisissons l’auberge des 4 vents (ça y est, CUI va encore faire un jeu de mots foireux) et en souvenir de Bi-O-Bi-Ouaille, je déguste une gardianne de taureau. Je te rassure, elle était bonne mais la tienne est meilleure, Boby. Le soir, après avoir appris pourquoi on appelle les Aigues-Mortais les « ventres bleus », je chope au vol, avant d’attraper le mien, des fougasses d’Aigues-Mortes. Arrivée tardive, départ précipité, je n’ai quasi rien vu d’Aigues-Mortes, même pas les salants, aperçus ensuite sur la route vers Montpellier, sous un soleil couchant de toute beauté. Heureusement que j’ai des copains dans la région …

     

     

  • Bouffer à Grenoble (2ème essai)

    Mardi soir, je dépose E. à l'hôtel et reprends la voiture pour m’offrir un peu de détente dans une piscine proche.  Je programme le GPS mais avant que j’aie pu réagir, TomTom me fait prendre l’autoroute et je réalise qu’il m’envoie à Grenoble. Les gens conduisent comme des barjos dans le coin, de vraies furies, j’avais déjà remarqué cette furieuse tendance aux coups de klaxon et accélérations excédées et je pique un coup de sang sur l’autoroute. Après quelques essais infructueux, je mets une claque à TomTom, cet andouille ne connaît pas la piscine de Seyssinet et je m’en remets à des passants pour m’indiquer la route à suivre.

    Même s’il ne s’agit que d’une première impression, je trouve les Grenoblois assez peu chaleureux. La comparaison sera encore plus cruelle avec les Aigues-Mortais que nous rencontrerons le lendemain.

    Après ma séance de nage, je récupère E. à l’hôtel et nous rejoignons les quais de Grenoble, mais cette fois, après avoir hésité entre camerounais et antillais, nous nous arrêtons dans un petit restaurant mauricien repéré la veille, avec des loupiotes rouges qui clignotent. Le patron est assis tout seul au fond de son joli restaurant aux couleurs des îles. Nous nous installons et partageons une assiette de bonbons piment, samossas, accras et beignets d’aubergine, puis je déguste un rougail d’espadon. Un vrai moment de détente sur fond de zouk et reggae. Nous papotons avec le patron qui va souvent à Paris et pour finir, il nous offre un rhum arrangé au comptoir. Rien à voir avec l’expérience désastreuse de la veille. Je vous recommande ce restaurant, ça s’appelle le Blue Bay, et c’est situé 1 quai Créqui à Grenoble.

    Le lendemain, dernier regard vers le panorama montagneux. La veille, Lucette m'a expliqué comment reconnaître les montagnes alentour. J'essaie de me rappeler : le Vercors est plat, la Chatreuse en pic et le massif de Belledonne dentelé. Au déjeuner, dernier repas tartiflette à la brasserie du Rondeau, décidément excellente même si le service est un peu désordonné, avant de prendre l’autoroute jusqu’en Camargue. Je vous recommande chaleureusement cette brasserie « bonne franquette » de Seyssins mais attention, elle est fermée le soir (de toute façon, la tartiflette, c’est trop lourd à digérer le soir, non?)

  • Ces petites choses qui changent tout

    Limoncello et carambar, c’est sympa ce que la patronne vous offre avec le café, au Grenier Savoyard de Montpellier, non ?

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    Le Grenier Savoyard, 31 rue de la Méditerranée à Montpellier (04.67.64.22.42)
  • Ces petites choses que j'aime

    Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net hébergement de photos et d'image

    Les filles d'Avignon sont belles, douces, malicieuses et gourmandes ... et le vin rouge n'a jamais été aussi bon que bu avec elle, dans le noir de la nuit.

    J'ai aussi retrouvé Arles la magnifique, ses couleurs sublimes, les gitanes du patriarche, obligé, un café au bout de la Nuit et ma librairie préférée où on s'est échangé des cadeaux dédicacés d'amour.

    Bi-O-Bi-Ouaille nous a dit « Allez, à quatre pattes, les filles », et on a obéi ... z'avez vraiment l'esprit mal tourné, c'est parce que les sous-sols d'Arles recèlent des trésors mis à jour au hasard des fouilles.

    Les caleçons étaient olé olé eux aussi, j'ai hésité, failli et j'ai souri.

    Au soir couchant, les rues se sont allumées de lanternes violettes en honneur à M. Lacroix, le Rhône scintillait de tous ses feux et je partageai cet instant de grâce, à distance, avec une petite rainette parisienne*.

    Et ce matin, j'ai bu mon café dominical sous les halles d'Avignon, les hommes étaient beaux et les étals colorés, brandade, tapenade verte à l'apéro avant un rougail saucisses venu d'un peu plus au Sud ...

    * C'est à elle que je dois ce sublime montage, j'ai pas la technique ou pas la patience.

  • Hammams

    Esperanza et moi nous sommes retrouvées hier après-midi pour quelques heures de détente, bienvenues en cette fin d'hiver, au hammam Eiden qui se trouve dans le 17ème arrondissement, M° La Fourche. J'y suis allée pour la première fois il y a 6 mois et j'ai trouvé que le rapport qualité-prix était très bon : 20 € pour l'entrée + gommage + thé à la menthe, c'est bien moins cher que beaucoup d'endroits (51 € au hammam Pacha par exemple). Seul regret : pas de dalles pour s'allonger et se relaxer dans les salles.

    Ma plus belle expérience du hammam fut en Tunisie, dans un endroit vieux de 500 ans. Plutôt que les salons de beauté des hôtels, je tenais absolument à aller au hammam local. J'étais seule et un peu désorientée, une femme m'avait prêté ses produits et indiqué la marche à suivre, et m'avait confiée aux mains expertes d' une vieille femme moustachue qui m'avait pétrie et frottée comme un nourrisson.  J'en étais sortie tellement ravie que mon africain de mari, intrigué malgré son extrême pudeur, y avait couru le lendemain et s'était fait malaxer avec bonheur par un colosse oriental.

    Quelques conseils si vous voulez franchir le pas :

    Oubliez votre montre et vos préjugés. Si la promiscuité et la nudité vous gênent, le hammam n'est pas pour vous. C'est un lieu de partage de l'intimité entre femmes où on oublie sa pudeur et ses complexes.

    A 2, c'est plus sympa, on papote pendant que la vapeur délasse le coprs et l'esprit, on s'échange des produits de beauté.

    Prévoir au minimum 2 heures sur place et éviter la fin de journée (plus de monde et les gommeuses sont fatiguées)

    Si vous n'êtes pas à l'aise nue, prévoyez un maillot de bain ou un paréo. Un sac plastique pour trimballer vos accessoires d'une salle à l'autre et, pour éviter de payer des suppléments, une serviette, un kassa (gant de gommage vendu partout). C'est aussi le moment idéal pour appliquer des soins et masques sur votre visage et vos cheveux.

    Après avoir franchi la porte du hammam (un frisson délicieux vous parcourt l'échine, ça y est, on entre dans l' univers mystérieux, sensuel et humide de la féminité) tombez vos peignoirs et serviettes. Prenez une douche, récupérez votre petit pot de savon noir et déambulez, dans un nuage de buée, entre les salles chaudes et les salles tièdes. Nue ou en monokini selon votre envie, asseyez vous sur les sièges en carreaux de faïence et laissez vous aller à la rêverie, bercée par le bourdonnement des bavardages et les bruits des bassines d'eau que chacune se déverse sur le corps. Après une bonne demi-heure, badigeonnez vous le corps de savon noir, douchez-vous. Voici venu le moment tant attendu où vous confiez votre corps alangui aux mains de la gommeuse. Vous vous allongez sur une dalle chaude et armée du gant rêche, elle frotte vigoureusement votre corps, vous fait lever un bras, l'autre, vous retourne dans tous les sens et vous débarasse de vos peaux mortes. N'ayez pas honte des petites tchouilles grisâtres qu'elle enlève, c'est le lot de toutes et justement le but du hammam, un nettoyage en profondeur. Ensuite, passage sous la douche pour rincer le corps et nouvelle macération dans les brumes, agrémentée éventuellement d'application de masques. Quand vous en avez assez de la chaleur ou que vous commencez à piquer du nez, vous pouvez remettre votre peignoir et passer au salon où un thé à la menthe brûlant vous attend, à déguster dans de profonds sofas et coussins, avant une bonne sieste.

    Quelques hammams parisiens :

    Hammam Eiden

    126, rue Legendre, Paris 17ème

    Ouvert 7/7, de 10h30à 20h30. Tél : 01.42.63.47.25

    Plusieurs forfaits :

    Oriental : 20 € (hammam + savon + gommage - supplément 2 € pour serviette)

    Shéhérazade : 43 € (l'Oriental + masque corporel + massage aux huiles essentielles)

    Arganière : 53 € (l'Oriental + Massage + Soin anti oxydant corps et visage)

    www.lesbainsdumarais.com

    www.hammam-medina.com

    www.hammampacha.com (décor fabuleux, de nombreux films y ont été tournés)